Stuttering Parrot Scène 1 - L'imposteur (Chapitre 1)
La première scène illustrée marquante de The Mystery of the Stuttering Parrot/Le Perroquet qui bégayait est
leur rencontre avec un homme à lunettes corpulent et armé dans le jardin
de la maison de Malcolm Fentriss, l'ami d'Alfred Hitchcock qui est à l'origine de l'enquête:
"[...] Fear robs the individual of the ability to make proper decisions. It destroys - destroys - Ulp!"
Looking at Jupiter, Pete had the impression that his partner was displaying all the symptoms of the fear he had just been talking about. He had suddenly turned pale. His eyes bulged. His jaw dropped. He seemed to be looking at something just behind Pete's back.
Jacques Poirier, 1967. |
"[...] Fear robs the individual of the ability to make proper decisions. It destroys - destroys - Ulp!"
Looking at Jupiter, Pete had the impression that his partner was displaying all the symptoms of the fear he had just been talking about. He had suddenly turned pale. His eyes bulged. His jaw dropped. He seemed to be looking at something just behind Pete's back.
"You're a good actor, Jupe," Pete said. 'That's the best imitation of
fright I've ever seen. But now what do you say we - we - "
He turned and he saw what Jupiter was looking at. And the words stuck in his throat.
Jupiter was not acting. The very fat man who stood facing them, with a
large- old-fashioned pistol in his hand, would have startled anybody.
The fat man wore glasses that magnified his eyes into great round orbs
like the eyes of some huge fish in an aquarium. The sunlight glinted on
the glasses and made the eyes behind them seem to throw out flashes of
fire."
"All right, boys!" the fat man said. He gave the pistol a wave. "Into the house with you. Then we'll find out what mischief you are up to. Now march!"
"[...] La panique détruit, dans l'individu, toute... Aaaaah!"
Apparemment, Hannibal avait décidé de faire une démonstration de ce qu'il appelait panique. Les symptômes de l'épouvante s'étaient soudain répandus sur ses traits. Il avait pâli, ses yeux s'écarquillaient. La bouche grande ouverte, il semblait regarder un objet terrible placé derrière Peter.
"All right, boys!" the fat man said. He gave the pistol a wave. "Into the house with you. Then we'll find out what mischief you are up to. Now march!"
Boiry, 1981. |
Apparemment, Hannibal avait décidé de faire une démonstration de ce qu'il appelait panique. Les symptômes de l'épouvante s'étaient soudain répandus sur ses traits. Il avait pâli, ses yeux s'écarquillaient. La bouche grande ouverte, il semblait regarder un objet terrible placé derrière Peter.
"Tu es vraiment un acteur extraordinaire, Babal, remarqua le jeune
détective. Je n'ai jamais vu personne imiter si bien la peur. Remarque
que... que..."
Tout en
parlant, il s'était retourné. Le souffle coupé, il venait d'apercevoir
ce qu'Hannibal voyait déjà depuis quelques instants.
Un gros homme se tenait à deux pas des garçons, un imposant pistolet au poing.
D'épaisses lunettes lui faisaient des yeux plus gros que nature et
comme phosphorescents, car la lumière du soleil que les verres
réfléchissaient semblaient jaillir d'eux. On aurait cru un énorme
poisson dans un aquarium."
"Direction la maison, commanda le gros homme en brandissant son arme. Vous allez m'expliquer un peu ce que vous manigancez ici. En avant marche!"
Il
est amusant de noter le point de vue adopté par Jacques Poirier, qui ne
prend pas en compte la description de l'inconnu, la position des
personnages qui ne correspondent pas sur l'illustration de Kane et la
présence d'un perroquet (absent du texte) sur la couverture de l'édition
Armada de 1971. Ce qui fait qu'aucune des trois n'est totalement fidèle
au texte. Le texte ne précise d'autre part pas si l'arme est braquée
sur les deux amis. "Direction la maison, commanda le gros homme en brandissant son arme. Vous allez m'expliquer un peu ce que vous manigancez ici. En avant marche!"
Harry Kane, 1964. |
Suite à cette attaque de roman menaçante, l'ambiance se détend. L'homme se présente comme Malcom Fentriss lui-même et déçoit Jupiter/Hannibal qu'il n'y a plus de mystère à résoudre:
"I see, I see," Mr. Fentriss replied, sliping the card into his pocket. "And you were coming to investigate the mystery of my missing parrot. Ah."
He smiled at them. For the first time Pete's spirits rose. And then, at his next words, Pete's spirits sank deeper than ever.
"I wish I could believe that. You're such likeable lads, I'm sure your families are going to miss you," the fat man said.
Very deliberately he took a cigar from his pocket and clamped it between his teeth. Then he levelled the pistol at them and pulled the trigger.
There was a loud click. A bright blue flame appeared at the muzzle of the pistol. Mr. Fentriss held the flame to his cigar, took a deep puff to light it, then blew out the flame and put the pistol down on a table.
Gleeps, Pete thought, a cigar lighter! And all of his blood, which for that awful moment seemed to be drained out of him, came back and started to circulate again.
"Congratulations, boys!" Mr. Fentriss said jovially. "You passed the test with flying colours. In the face of my efforts to intimidate you, you held firm! Let me shake your hands. The grip in his pudgy hand was terrific. He chuckled as he helped them to their feet.
"I'm proud of you," he said. "Many a grown man would have quailed in the face of my hostility. I shall have to telephone my friend Alfred that you lads are not mere boys playing at being detectives, but are serious about your chosen profession."
"You mean" - Jupiter said, and only Pete could tell that he was having a little trouble speaking as calmly as usual - "you mean Mr. Hitchcock telephoned you we were coming and wanted you to test our nerve?"
"Exactly, exactly!" Mr. Fentriss rubbed his hands together. "He said to expect you and to give you a little surprise that would test your mettle. But you have displayed rare courage. I'm only sorry I have no case for you to investigate."
Madeleine Prévost, 1977. |
"Je vois, je vois, fit M. Fentriss en glissant la carte dans sa poche. Et vous étiez venus pour enquêter sur la disparition de mon perroquet? Ouais."
il sourit. Le moral de Peter remonta aussitôt, mais pas pour longtemps.
"Quelle jolie histoire! Et quel dommage que je n'y croie pas. Vous avez l'air de gentils garçons: vos parents vous regretteront."
Sans trahir la moindre hâte, M. Fentriss prit un cigare dans sa poche et le planta entre ses dents. Puis il leva son pistolet, pressa la détente...
Il y eut un claquement. Une flamme bleue jaillit du canon de l'arme que le gros homme approcha de son cigare pour l'allumer. Il aspira un bon coup, éteignit la flamme et posa son pistolet sur une table.
"Mazette! pensa Peter, ce n'était qu'un inoffensif briquet!" Son sang, qui lui semblait figé dans ses veines, se remit à circuler librement.
"Félicitations, les garçons, dit M. Fentriss, l'air jovial. Vous avez brillamment réussi le petit examen auquel je vous ai soumis. J'ai essayé de vous faire peur, mais vous n'avez pas perdu la face. Permettez-moi de vous serrer la main."
Il serra les mains des garçons à les écraser et leur fit quitter leurs chaises perchoirs.
"Je vais téléphoner à l'ami Alfred que, selon moi, vous valez beaucoup mieux que la plupart des garçons qui jouent aux détectives. Vous avez l'étoffe de professionnels.
-Si je comprends bien, reprit Hannibal, avec un calme apparent sous lequel Peter fut le seul à distinguer une indéniable agitation, vous voulez dire que M. Hitchcock vous a téléphoné que nous devions venir et que vous avez décidé de nous mettre à l'épreuve?
-Tout juste, répondit le gros homme en se frottant les mains. Alfred m'a conseillé de vous préparer une petite surprise de ma façon. Mais dois reconnaître que vous vous êtes comportés comme de grands chefs. Seulement, à mon grand regret, je n'ai pas d'énigme à vous offrir."
Mais l'homme a mis en scène une supercherie. On découvrira plus loin qu'il s'agit de Claude Claudius un marchand d'art, pour qui le perroquet qui bégaie, entre autres, a une importance cruciale.
SOURCES PRINCIPALES:
Illustration américaine: T3I Reader's Site (The Stories).
Illustrations françaises: Scribd (Utilisateur: Claudefermas) (éd. 1967)/Series Book Art (ed. 1977)/Exemplaire personnel (éd. 1982).
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